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Comportements gênants

Votre chien est malpropre, fugue, gère mal ses émotions, peut vous paraitre très excité, mordille, saute beaucoup, est agressif envers les humains et/ou les autre chiens, ou détruit et aboie de façon intempestive ?

Vous avez l’impression qu’il ne vous comprend pas, qu’il est têtu, ou qu’il vit sur une autre planète ?

Ces comportements gênants peuvent être modifiés, voir éliminés, au Centre Canidom grâce à notre comportementaliste canin.

comportements gênants

Cours Individuels

60 minutes

Diagnostic des comportements gênants

Le Centre Canidom vous propose un entretien préalable, appelé Diagnostic, avec votre chien et en compagnie de tous les membres du foyer en contact direct avec l’animal (conjoint, enfants, parents…).

diagnostic

Définir le problème et mettre en place un protocole de rééducation

Le diagnostic permettra de vérifier ensemble quels sont précisément les comportements de votre chien qui posent problème, d'en déterminer les causes, et de définir un protocole de rééducation afin de rétablir l'équilibre. Ce sera également l'occasion d'établir le nombre de séances nécessaires, leur fréquence, et l'ensemble des moyens à mettre en œuvre pour atteindre l'objectif.

Prendre Rendez-vous

Suivant le résultat de cet entretien, il vous sera proposé un programme de rééducation personnalisé.

Ce diagnostic se déroule au Centre Canidom et dure environ 40 minutes. Il est intégralement remboursé sur votre 1er forfait individuel ou mixte. Son coût s’élève à 45€ en cas de non souscription à un forfait.

Les séances de rééducation durent en général 1 heure et se déroulent également au Centre Canidom, à la jonction des départements des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, du Gers et des Landes..

« Pour comprendre les chiens, il faut commencer par oublier ce que nous croyons savoir ! »
Alexandra Horowitz
Docteur en Sciences cognitives

Votre chien ne parle pas comme vous

Les chiens du Centre Canidom participent aux séances si nécessaire, afin d’aider votre animal à reprendre confiance et à s’apaiser. Cela vous permet aussi d’observer les interactions canines et d’apprendre plus facilement les signaux de communication pour une bonne compréhension de votre animal.

Quelques astuces simples vous permettront également de gérer le quotidien afin d’instaurer des règles claires et stables, indispensable à l’équilibre et au bien-être de chacun.

gerer

Son incompréhension peut générer des conflits

Son incompréhension de nos messages, souvent confondue avec de la désobéissance, génère des conflits, du stress et donc une nervosité excessive de la part de l’animal (à ne pas confondre avec de l’hyperactivité pathologique). Il a son propre mode de communication dont vous pouvez apprendre les bases.

Au Centre Canidom, deux grands terrains entièrement clôturés permettent de « travailler » sans contrainte ni conflit et de gérer aisément tous les « caractères ».

Vous serez acteur, de même que votre chien, dans le programme d’éducation qui vous sera proposé.

L’éthologie nous a beaucoup apporté.
La connaissance permet de mieux comprendre.

L’idée, c’est de trouver ce qui va fonctionner entre vous et votre chien, car chaque binôme Humain/Chien est différent et spécifique. Une bonne méthode, c’est une méthode qui marche !

Une bonne méthode, c’est une méthode qui marche

Axer « la relation Homme/Chien » sur une volonté de coopération positive

Mes connaissances théoriques (éthologie, psychologie, biologie du chien…) acquises lors de nombreuses formations professionnelles me permettent une observation et une analyse juste des comportements de votre chien. Plus de 25 ans de pratique régulière m’aident à écouter avec bienveillance et à analyser avec précision vos besoins.

Une grande habitude à côtoyer des chiens de tous âges et de tous genres dans une multitude de situations, facilite une observation instinctive, rapide et efficace.

La maitrise de diverses méthodes et la capacité à les adapter de façon positive à chaque cas, me permettent de personnaliser chaque protocole d’éducation ou de rééducation.

La méthode des micro-progrès (shaping)

Elle est largement utilisée car elle permet de renforcer la confiance, avec des résultats durables.

Apprendre le rappel grâce aux conflits de motivation

Le conditionnement / le déconditionnement / les conflits de motivation, sont utilisés en fonction des besoins.

Votre plaisir est sa meilleure récompense !

Les friandises et jeux de balles ne sont pas privilégiés ici, mais peuvent être utilisés lorsque c’est nécessaire.

Abandonner les méthodes coercitives

Les rapports dominant/dominé pour mettre en place des règles justes, adaptées au binôme humain/chien.

Bref, il n’y a pas Une méthode, il y en a plein ! Et chacune d’entre elles est encore ajustable au besoin.

F.A.Q

Une des causes les plus courantes est le défaut de maternage. La chienne éduque ses chiots, c’est-à-dire qu’elle leur apprend à contrôler leurs morsures, leurs émotions, et à être capable de s’arrêter et d’obtempérer dès qu’elle le demande.

Si elle est séparée trop tôt de ses petits (avant 8 semaines) ou si elle manque de savoir-faire -trop jeune ou inexpérimentée), elle ne peut pas faire cette éducation et cela peut être lourd de conséquence sur le comportement des chiots plus tard.

L’autre cause relativement courante est une relation avec les maîtres incohérente pour le chien, un manque de confiance mutuel et des règles instables ou mal comprises. Le plus grand piège est de faire de l’anthropomorphisme : attribuer à l’animal des sentiments et des raisonnements humains ! Jalousie, vengeance, rancune, demander pardon, faire exprès pour vous embêter ! etc… Tout ceci n’existe pas chez le chien. C’est un exclusivité humaine…

Il vous sera peut-être demandé de modifier certaines habitudes de votre animal dans son quotidien. Encore une fois même s’il y a quelques généralités dont vous avez surement entendu parler autour de vous, ne modifiez rien qui ne vous soit expressément demandé.

Chaque cas est particulier et trop de changements simultanés peuvent dégrader la situation et générer de la revendication… Il ne s’agit pas d’aller vite, il s’agit d’aller bien !

La première séance est généralement plutôt théorique afin d’apprendre à bien observer votre animal. Mais encore une fois rien n’est figé. Dans tous les cas, il ne vous sera jamais demandé de mettre en place ce qui serait contre votre conception de la relation à votre animal ou inadapté à votre mode de vie.

Le but étant de faire coïncider ses besoins avec votre quotidien et d’obtenir l’acceptation et la coopération de chacun.

Au Centre Canidom, vous apprendrez à mettre rapidement votre chien en confiance pour obtenir le calme et l’attention indispensables à une base d’éducation. Quelques astuces simples vous permettront également d’instaurer des règles de vie claires et une relation de qualité, nécessaires à l’équilibre psychologique de votre animal.

Quant aux troubles du comportement pathologiques, s’ils persistent malgré une bonne relation, un environnement cohérent et une hiérarchie stable, vous serez redirigé vers votre vétérinaire car l’origine peut-être liée à une maladie.

Il arrive aussi que le choix de replacer le chien dans une autre famille soit la meilleure solution pour le bien-être de tout le monde. Votre mode de vie et votre personnalité ne sont pas forcément adapté à tous les chiens.

D’où l’importance de bien réfléchir avant de choisir votre compagnon à 4 pattes, que ce soit un chiot ou un adulte à adopter. Il faut toujours tenir compte des besoins spécifiques de l’individu en question et de son adaptabilité à votre mode de vie pour les 10 ou 15 ans à venir… 

Il n’existe par UNE méthode positive, mais une façon d’éduquer de manière positive basée sur un tas de techniques, de méthodes et d’outils que parfois seule l’expérience de terrain permet d’acquérir et de maîtriser. Education positive ne veut pas dire “éducation permissive”.

Votre chien a besoin d’avoir un cadre de vie, des limites et des interdits car c’est essentiel à la vie sociale en groupe. L’idée c’est de ne pas entrer en conflit avec votre chien et de lui permettre des apprentissages sans stress, dans la confiance et la complicité, pour un résultat meilleur et durable.
L’éducation positive repose sur un principe d’apprentissage universel, à savoir que lorsqu’un comportement est récompensé, il est réitéré. Le chien est un grand opportuniste qui va toujours chercher ce qui lui fait plaisir ou envie.
Il s’agit donc de lui permettre de changer de schéma d’action, sans rapport de force ni brutalité.
L’éducation positive n’est pas nécessairement synonyme de friandises. D’autres type de récompenses existent, qui pourront tout à fait permettre la motivation de votre chien aussi bien, voir mieux que de la nourriture. La meilleure récompense pour un chien, c’est d’obtenir ce qu’il souhaite : interaction, caresse, friandise, jeu, liberté, sortir, rentrer, etc….

Il doit immédiatement avoir ce qu’il veut, lorsque pour l’obtenir, il produit le comportement souhaité.
Beaucoup de techniques sont dites positives dans la mesure où elles permettent à l’animal de prendre de l’initiative, de faire des propositions, et de choisir le comportement le plus intéressant pour lui (et pour son maître !).
Exemple : « Si je m’assois devant toi au lieu de te sauter dessus, vais-je en retirer quelque chose de positif ? »

 

L’éthologie correspond à la branche de la biologie qui s’intéresse au comportement animal et humain. Science vaste, elle regroupe divers aspects, de la neurobiologie jusqu’à l’étude des relations intraspécifiques ou interspécifiques en passant par l’évaluation de l’intelligence ou la psychologie cognitive.

Apparue seulement à la moitié du XIXe siècle, elle connaît un essor certain durant le XXe siècle, qui se poursuit encore aujourd’hui. Cette discipline évolue au gré des découvertes, et elle a transformé la vision que l’on pouvait avoir de l’animal.
Parmi les pionniers de l’éthologie, on compte Charles Darwin, qui a commencé à manifester de l’attention au comportement des animaux. Ivan Pavlov est resté célèbre pour ses expériences sur les chiens, et plus précisément les réflexes conditionnés, même s’il était avant tout un physiologiste.
Au XXe siècle, ce sont surtout Karl von Frisch, Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen qui font avancer à grands pas l’éthologie. Tous trois reçoivent en 1973 le prix Nobel de physiologie et de médecine pour « leurs découvertes concernant l’organisation et l’incitation des comportements individuels et sociaux ». (Source : Futura-sciences)

L’éthologie nous a beaucoup apporté et aujourd’hui nous savons que le chien possède une gamme étendue de vocalisation, de gestuelles et de comportements pour réguler la vie sociale au sein de sa meute, chasser, se reproduire, bref : assurer la survie de l’espèce. L’animal opte toujours pour le comportement qui lui rapporte le plus de satisfaction (bien-être, nourriture, évitement d’une situation à risque, etc…)

Nous demandons à notre plus fidèle compagnon de vivre dans une société humaine, souvent sans aucun contact avec ses congénères, dans la méconnaissance des codes canins et le non-respect de ses besoins fondamentaux… ce qui engendre souvent des comportements indésirables ou gênants pour son propriétaire. On aboutit « au mieux » à de l’incompréhension, au pire à des problèmes de santé, des troubles du comportement, voire de l’agressivité de la part d’un animal qui ne comprend plus rien à son environnement et se rebelle avec l’énergie du désespoir.  

L’apprentissage de la communication canine vous permettra d’avoir la bonne interprétation des signaux ! Le plus intelligent (homme) doit s’adapter au moins intelligent (animal). 

Les 12 premières semaines de vie sont capitales chez le chien pour son équilibre émotionnel, ses capacités d’apprentissage et d’adaptation à un nouvel environnement.

Les qualités éducatives de la mère sont donc très importantes. C’est elle qui va apprendre à ses petits à gérer leurs émotions et leur « excitabilité », à gérer la force de leur mâchoire (auto-contrôle de la morsure), à supporter la frustration et la contrainte, leur apprendre que « non » c’est « non » ! Tout ceci à condition qu’elle ne soit pas « empêchée de faire » par l’ignorance ou l’incompréhension de son éleveur ou propriétaire.

Cependant l’éducation que donnera le nouveau propriétaire (surtout pendant la 1ère année) comptera beaucoup dans l’évolution du chiot. On peut « façonner » un chien et le rendre sociable et coopérant… ou insupportable et caractériel…

Bref tout compte !  Chaque maillon de la chaîne a un rôle important. La génétique a aussi son mot à dire… cependant il semblerait aujourd’hui qu’elle ne compte que pour 10 à 15%.

La première des attitudes à avoir si vous trouvez que votre chien a un comportement qui pose problème, c’est de consulter votre vétérinaire pour éliminer toute cause médicale (un problème neurologique, une simple otite peut générer bien des tracas,etc…) ou bien consultez directement un spécialiste de la relation chien/homme (ou comportementaliste) qui saura vous rediriger vers le vétérinaire si nécessaire.

Le chien passe sa vie à nous observer et à interpréter nos attitudes… Comment nous perçoit-il ? Il est le plus fidèle compagnon de l’Homme depuis si longtemps, et  la plupart des maîtres ne connaissent pas son langage et sa façon de communiquer. Quelle injustice, non ?  

Le Chien interprète nos attitudes, nos postures, le moindre de nos mouvements, nos regards, dans le seul « langage » qu’il connaisse, le sien, qui est très différent du notre ! Nous ne sommes pas de la même espèce, autant dire que nous sommes souvent très incohérents pour lui… voir incompréhensibles.

De la même manière, nous interprétons les comportements de notre animal avec notre façon « humaine » de communiquer, qui n’a pas toujours grand chose à voir avec celle de l’espèce des canidés. Le plus grand piège étant l’anthropomorphisme (attribuer au chien des comportements, sentiments, raisonnements… humains).